une nouvelle en ville

Mikomi se laissa porter comme une automate. Elle était moralement et physiquement épuisée. Tous ses rêves la vidait nuit après nuit, et la tempête avait achever son corps.

De le voir l'avait emplie d'une tel joie, mais aussi d'une peur immense. Elle avait quitter son oasis parce qu'elle avait eu besoin d'un but. Maintenant qu'elle l'avait rencontrer elle ne savait plus ce qu'elle devait faire. Cependant une chose semblait sur, son coeur désirait ardement rester auprès de lui, être là pour lui. Elle avait vu une tel souffrance en Lui durant toute ses visions, ses rêves. Elle ne voulait qu'une chose, l'aimer, le préserver, de loin. Devenir son ange-gardiens.

Oui, c'était cela qu'elle devait devenir. Elle devait trouver un moyen pour le protéger, de protégé son coeur, de lui apprendre à aimer. Une de ses vision qui l'avait longtemps hanter était quand il disait vouloir connaitre quelqu'un qu'il voudrait protégé envers et contre tout. Elle désirait lui apprendre cela, la ou le trouver pour lui.

***

Les gardes la firent entrer dans une immense maison de sable simple, mais qui semblait confortable. C'était en fait un hôtel. Mikomi n'avait jamais vu de bâtisse aussi grande. Néanmoins, la fatigue pris le pas sur l'émerveillement et la curiosité, on la mena à une chambre et dès que sa tête toucha l'oreiller, elle s'endormit aussitôt, pour ne s'éveiller que le lendemain.

***

C'est le soleil caressant doucement son visage qui l'éveilla le lendemain. Elle avait dormis tout l'après-midi et toute la nuit sans s'éveiller et sans rêver. Cela faisait longtemps que ce ne lui était plus arrivé. Elle en déduit qu'elle était sur le bon chemin, qu'elle avait pris la bonne décision.

Elle se savait convoqué par Gaara, le Kazekage. Elle sentit alors la nervosité s'emparer d'elle. Elle ferma les yeux et se força au calme par la méditation. Elle était sur la bonne voix, elle ne devait pas se laisser aller à la panique ou à l'inquiétude. Elle était une sorcière du Désert, une force du bien et du destin. Elle devait en être digne.

Calmer et sereine, elle se leva et s'habilla. Peignant ses cheveux d'or pour en enlever le plus de sable possible, elle remarqua alors un miroir. Elle savait ce que c'était, mais n'en avait jamais vu d'aussi grand. Dans l'oasis, le miroir ne servait que pour les rituels de grand-mère. Ici, cela semblait être un objet de commodité. Elle sourit, elle aurait bien des choses à apprendre, c'était décidément réellement une bonne décision de quitter l'oasis. Elle pourrait ainsi réellement répandre la sagesse.

Elle sourit à son reflet, elle trouvait étrange de se voir ainsi sur un mur, mais c'était tout de même agréable de voir ce qu'on faisait de sa toilette le matin.

Elle sortit ensuite de la chambre et se dirigea d'un pas qui semblait serein vers le bureau du Kazekage.

Elle y cogna alors à la porte.

Gaara ne dormit pas cette nuit, pas plus que toutes les autres d'ailleurs. Il restait impassible, calme, attendant le petit matin, et fixant la lune du toit de son bureau. Il pouvait rester ainsi aussi longtemps qu'il le fallait, sans même remuer, de marbre, comme s'il était une statut, seule sa respiration le maintenait en vie. Il ne pensait à absolument rien, le regard vide, des temps à autres, il clignait des yeux, mais c'était si rapide qu'on croirait à peine le voir. Coude sur le genou, maintenant sa tête, seul le soleil, lorsqu'il apparut bien plus tard, pu le sortir de son état léthargique.

Il restait de longs moments à contempler son village, désert, ses yeux roulaient d'un lieu à l'autre, espérant voir quelque chose qui puisse attirer son regard, mais rien n'y faisait, c'était l'ennui total dans le village, enfin, en ce moment précis.
Les gens continuaient de dormir paisiblement, pendant que lui les surveillait, du haut de son toit, on aurait pu le comparer à un ange, tant de bienveillance... le temps coulait, comme le sable de son village, et Gaara ne se décidait toujours pas à bouger, il était bien comme il était, seul les quelques petits rayons de soleil lui faisaient détourner son regard.

Enfin il bougea, et daigna aller dans son bureau, afin d'accueillir comme il se doit la nouvelle arrivante. Il marchait doucement, mais sûr de lui. Il descendit les escaliers, franchit le petit couloir et poussa la porte de son bureau, et la laissa grande ouverte.

Il y entrait, tout en regardant l'état de son bureau, et ferma la porte derrière lui, le laissant seul dans la solitude de son bureau désert.
Il était seul, comme d'habitude, cela ne le touchait presque plus à présent, et il s'approcha de la fenêtre regardant le ciel, et les dunes qui s'étendaient au loin.

Son poste de Kazekage l'empêchait de quitter le village, bien qu'il aimerait bien vivre une aventure digne de ce nom, où il y aurait du rebondissement, des combats, et toutes les petites choses que cela en fait une aventure.

Il ferma les yeux, se remémorant d'anciens souvenirs vague, perdu dans les méandres de sa mémoire. Il s'imaginait un labyrinthe, mais il fut coupé.

Quelqu'un frappait à la porte. Il resta le dos tourné, et se contenta de crier :

- Entrez ! C'est ouvert...

Il attendit patiemment que la personne daigne ouvrir la porte, et se montrer, tandis que lui, la surveillait en la regardant grâce à la vitre qu'il avait en face de lui. Elle agirait comme un miroir.

Mikomi prit une grande inspiration pour calmer son coeur et appaiser ses angoisses. Elle se sentait si nerveuse. Elle ne savait quoi dire, ou que faire. Comment agis-t-on devant un Kage, un chef de village ? Elle réalisa soudain qu'elle en connaissait rien du protocle, aucune de ses visions ne lui avait vraiment permis d'apprendre ce genre de chose.

En fermant les yeux et en inspirant a fond, elle fit le vide. Elle n'avait pas as avoir peur, elle était là où elle devait être, point finale. Pas de question, pas d'angoisse inutile. Elles n'avaient plus raison d'être. Elle était de la ligné des Hiryuuseiroyoku. Elle devait incarner la sagesse et son aura se devait d'être apaisante.

Cela ne prit qu'une fraction de seconde, mais cette petite meditation lui permit de retrouver son calme et sa sérénité. Elle était de nouveau maitresse d'elle-même.

Elle poussa alors la porte et s'avança. Elle planta alors son regard tendre, apaisant, serein et malicieux, tout à la fois, dans celui froid et torturé de Gaara.

Elle s'inclina alors profondément, en gardant son regard accroché à celui du Kazekage.

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